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Sixième station

Sainte Véronique essuie le visage de Jésus

Huile sur toile

50cm x 50cm

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« Ils ont des yeux et ne voient pas » (Jr 5,21), des outils techniques et scientifiques de haute précision mais pas cette ouverture de coeur qui est la porte de la sagesse. « En examinant ses oeuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan » (Sg 13,1) parce que le créateur de l’univers n’est pas un Grand Architecte mais un Père plein d’amour. De toutes façons, « ils regardent sans regarder, et ils écoutent sans écouter » (Mt 13,13), trop occupés qu’ils sont à construire un monde selon les principes de leur orgueil. 

C’est pour cela, sans doute, qu’ils ont été abandonnés à leurs « raisonnements sans valeur » et que « les ténèbres ont rempli leurs coeurs privés d’intelligence » (Rm 1,18). « Ils refuseront d’entendre la vérité pour se trouver vers des récits mythologiques » (2Tm 4,4). 

« Qu’est-ce que la vérité ? » (Jn 18,38) sinon ce geste d’amour posé de manière inconditionnelle, sans espoir de retour, vent debout contre l’évidence de la situation et a contrario du système si bien rodé de la justice judéo-romaine.

Et le miracle s’est produit ; de cette compassion irrépressible a germé l’image de Dieu, imprimée sur le tissu peut-être, gravée dans le coeur de Véronique certainement !

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