« Ils se rendirent compte qu’ils étaient nus » (Gn 3,7). Ils ont les lumières de la raison, mais non celles du coeur. Dans leur déchaînement, ils croient avoir raison et ils croient être libres ! Est-ce que la violence est l’oeuvre de la raison ? Quelle est cette « connaissance du bien et du mal » qui éructe « crucifie-le ! » (Mc 15,13). 

C’est justement la mission des soldats que d’accomplir ce cri de haine. Et il faut le faire dans les délais ! La croix est trop lourde pour l’Homme-Dieu ; peut-elle l’être pour un Dieu fait homme ? Ô admirable échange ! Tu viens prendre une part de Mon fardeau et je Te donne la totalité de Ma vie. Suite à ta démarche, ô Simon, et bien qu’elle soit contrainte par la soldatesque, « Je te fiancerai à moi pour toujours » (Os 2,21).

« Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger » (Mt 11,30) : « vos os revivront comme l’herbe reverdit » (Os 66,14).