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Huitième station

Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent

Huile sur toile

50cm x 50cm

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« Là où je vais, vous ne pouvez pas aller » (Jn 13, 33) mais, vous le voyez « c’est le Dieu qui m’emplit de vaillance et m’indique un chemin sans reproche. Il me donne l’agilité du chamois » (Ps 17, 34). 

Saint Jean de la Croix a suivi ces traces et il nous indique le chemin de mortification personnelle où nous pouvons aller : « l’âme (…) qui a contracté l’habitude même de l’amour est semblable au bois qui est toujours incandescent ; ses actes sont des flammes qui jaillissent du feu de l’amour et s’élancent avec d’autant plus de force que le feu de l’union est plus intense » (La vive flamme d’amour, commentaire de la première strophe). 

Ce chemin, ô femmes de Jérusalem, vous le prendrez lorsque l’Esprit Saint vous sera donné. Alors, vous ne pleurerez plus sur Moi mais sur ce monde qui M’ignore, sur cette ville qui confond l’écrin et l’alliance et qui cherche à construire des temples à sa propre gloire.

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